répliques de films
Posté : 30 août 2015 18:21
Bonjour à tous,
Allez on va parler un peu cinéma, donc sur ce sujet on mets des répliques de film d'avant ou d'après 2000 mais on cite le film pour ceux qui ne connaissent pas !
OK ? pour commencer les Tontons flingueurs
"Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît."
"Moi, les dingues, j'les soigne, j'm'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j'vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins d'Paris qu'on va l'retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle... Moi, quand on m'en fait trop, j'correctionne plus, j'dynamite, j'disperse, j'ventile."
"Touche pas au grisbi, salope."
Mais il connaît pas Raoul, ce mec ! il va avoir un réveil pénible. J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule. Mais maintenant c'est fini, je vais le travailler en férocité, le faire marcher à coup de lattes ! À ma pogne, je veux le voir ! Et je vous promets qu'il demandera pardon, et au garde-à-vous !
Bougez pas ! Les mains sur la table. Je vous préviens qu'on a la puissance de feu d'un croiseur et des flingues de concours.
Patricia, mon petit… Je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier… l'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu!
On a dû arrêter la fabrication, y a des clients qui devenaient aveugles : ça faisait des histoires.
Écoute : on te connaît pas. Mais laisse-nous te dire que tu te prépares des nuits blanches, des migraines, des nervousses brékdones comme on dit de nos jours.
la scène de la cuisine:
Maître Folace : Touche pas au grisby, salope !
Paul Volfoni : L'alcool à c't'âge-là !
Monsieur Fernand : Non mais c'est un scandale hein ?
Raoul Volfoni : Nous par contre, on est des adultes, on pourrait peut-être s'en faire un petit ? Hein?
Monsieur Fernand : Ça... le fait est... Maître Folace ?
Maître Folace : Seulement, le tout-venant a été piraté par les mômes. Qu'est ce qu'on fait ? on se risque sur le bizarre ?... Ça va rajeunir personne. (Il sort la bouteille)
Raoul Volfoni : Ben nous voilà sauvés.
Maître Folace : Sauvés... Faut voir !
Jean : Tiens, vous avez sorti le vitriol ?
Paul Volfoni : Pourquoi vous dites ça ?
Maître Folace : Eh !
Paul Volfoni : Il a pourtant un air honnête.
Monsieur Fernand : Sans être franchement malhonnête, au premier abord, comme ça, il… a l'air assez curieux.
Maître Folace : Il date du Mexicain, du temps des grandes heures, seulement on a dû arrêter la fabrication, y'a des clients qui devenaient aveugles. Alors, ça faisait des histoires !
(ils trinquent puis boivent prudemment)
Raoul Volfoni : Faut r'connaître... c'est du brutal !
Paul Volfoni : (les larmes aux yeux) Vous avez raison, il est curieux, hein ?
Monsieur Fernand : J'ai connu une Polonaise qu'en prenait au p'tit déjeuner. Faut quand même admettre : c'est plutôt une boisson d'homme… (il tousse)
Raoul Volfoni : Tu sais pas ce qu'il me rappelle ? C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de Bien Hoa, pas tellement loin de Saïgon. "Les volets rouges"... et la taulière, une blonde comac... Comment qu'elle s'appelait, nom de Dieu ?
Monsieur Fernand : Lulu la Nantaise.
Raoul Volfoni : T'as connu ?
(Monsieur Fernand lève les yeux au ciel)
Paul Volfoni : J'lui trouve un goût de pomme.
Maître Folace : Y'en a.
Raoul Volfoni : Eh bien c'est devant chez elle que Lucien "le cheval" s'est fait dessouder.
Monsieur Fernand : Et par qui ? Hein?
Raoul Volfoni : Ben v'la que j'ai plus ma tête.
Monsieur Fernand : Par Teddy de Montréal, un fondu qui travaillait qu'à la dynamite.
Raoul Volfoni : Toute une époque !
le cave se rebiffe
"- Entre nous, Dabe, une supposition... Hein, je dis bien une supposition, que j'ai un graveur, du papier, et que j'imprime pour un million de biftons. En admettant, toujours une supposition, qu'on soit cinq sur l'affaire, ça rapporterait, net, combien à chacun ?
- Vingt ans de placard. Entre truands, les bénéfices ça se partage, la réclusion, ça s’additionne."
Pauline : À quoi je le reconnaitrais ?
Le Dabe : Un beau brun, avec des petites bacchantes, grand, l'air con !
Pauline : Ça court les rues, les grands cons !
Le Dabe : Ouais ! Mais celui-là c'est un gabarit exceptionnel ! Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon ! Il serait à Sèvres !
Éric Masson : C'est marrant que vous m'ayez reconnu tout de suite !
Pauline : On m'avait fait un portrait parlé ! Je ne pouvais pas me tromper.
100 000 dollards au soleil
Tu sais quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent.
- Mais j'rêve pas, c'est l'équipe de fer. Tiens, je disais justement à Saïd: C'pauvre plouc avec les mauvais yeux qu'il a maintenant va bientôt falloir mettre des filets au bord de la route, pour pas qu'il aille se foutre dans le ravin. Et bien bravo jeunes gens !
- T'as une barre de remorquage ?
- J'ai tout ce qu'il faut, toujours. Quand tu roules devant moi j'emporte même un moteur de rechange. T'arriveras plus à me surprendre. Enfin ce coup-là on n'aura pas à creuser, c'est déjà ça. J'aime mieux qu'on t'opère en surface. Parce que, parti comme t'étais l'autre coup, en améliorant un peu, fallait amener les... les spéléologues.
Veinard, tu vas connaître ce que c'est qu'une famille. Parce que chez le père Casta, y a pas de chauffeur, y a pas de patron. Y a une grande famille. Chez nous, jamais d'histoires, jamais de grèves. Les syndicats, connaît pas. Quand un chauffeur veut un congé ou de l'augmentation, il vient me trouver, je l'écoute et je le vire. Avec les mirontons que j'emploie, si on tolère les caprices, on tient pas 8 jours, et y a 25 ans que je suis là. Tu vois ce que je veux dire ?
Alors écoute-moi bien Rocco, voilà ce que je te propose : tu m'attends à Salem et on discute. On se fout sur la gueule ou on se met d'accord, mais dans les deux cas on économise du temps et de la fatigue.
les vieux de la vieille
« Dans la vie, il faut toujours se fier aux apparences. Quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canard, c’est un canard. C’est vrai aussi pour les petits merdeux. »
Bein voyons... Y sont bien mieux là qu'au bistrot. Y prennent l'air. Si j'te disais, mon Baptiste, qu'l'année dernière, rien qu'en comptant 2 avant-centres, 2 inters, pis l'gardien d'but qu'y z'appellent çà et bien y z'ont eut 1 tibia, 1 rotule de cassée, puis une fluxion d' poitrine... Tu n'vas pas m'dire qu'on avait ces rendements-là avec l'picon-citron.
Jean-Marie : Les fêtes aux escargots, j'en n'ai raté qu'cinq dans ma vie: les années 14, 15, 16, 17, 18. Quand c'était qu'c'est qu'j'étais aux Dardanelles, et pis qu'aux Dardanelles y'avait point d'escargots. J'suis allé plus loin qu'Verdun et la Somme, moi. J'ai pas fait une guerre d'fainéant.
Baptiste : Qui a fait une guerre d'fainéant ?
Blaise : T'oserais insulter ceux qui ont péri sous les obus. Pendant qu'd'autres faisaient danser les moukères ? Fi’ d'garce !
Jean-Marie : Cré vin dieu. Vous n'allez tout de même pas comparer vos bains de boue à mes turqueries...
Le conducteur de car : Et bien, méfiez-vous. Parce que si j'vous revois, moi, j'vous écrase. Et puis, j'n'ai pas d' temps à perdre: il faut que j'aille jusqu'à Aizenay.
Baptiste : Si vous y aller aussi vite que j'vous emmerde, pour une fois, vous serez en avance sur l' horaire.
Jean-Marie : Dites donc: vous n'avez point le droit de r'fuser d'servir. Moi, j'ai fait 10 kms sans boire. D'abord, c'est une question d'humanité.
Le patron du bistrot : Foutez-moi le camp !
Jean-Marie : Bon, bein… J'vous préviens: j'vais porter plainte à la croix-rouge.
Un joueur : Bon, alors, les gars, si on n'trouve rien dans l'jardin, y'a qu'aller fouiller dans le bric-à-brac.
Jean-Marie : Le premier qui s'aventure dans l'entrepôt ou dans les coursives, je l'tire comme un lapin. J'ai un coup de 7 à droite, un coup de 5 à gauche. J'vais en faire un doublé d'connards.
Baptiste : Mollis pas, Jean- Marie: t'as la loi pour toi.
A vous les Amis !
@+ dédé
Allez on va parler un peu cinéma, donc sur ce sujet on mets des répliques de film d'avant ou d'après 2000 mais on cite le film pour ceux qui ne connaissent pas !
OK ? pour commencer les Tontons flingueurs
"Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît."
"Moi, les dingues, j'les soigne, j'm'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j'vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins d'Paris qu'on va l'retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle... Moi, quand on m'en fait trop, j'correctionne plus, j'dynamite, j'disperse, j'ventile."
"Touche pas au grisbi, salope."
Mais il connaît pas Raoul, ce mec ! il va avoir un réveil pénible. J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule. Mais maintenant c'est fini, je vais le travailler en férocité, le faire marcher à coup de lattes ! À ma pogne, je veux le voir ! Et je vous promets qu'il demandera pardon, et au garde-à-vous !
Bougez pas ! Les mains sur la table. Je vous préviens qu'on a la puissance de feu d'un croiseur et des flingues de concours.
Patricia, mon petit… Je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier… l'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu!
On a dû arrêter la fabrication, y a des clients qui devenaient aveugles : ça faisait des histoires.
Écoute : on te connaît pas. Mais laisse-nous te dire que tu te prépares des nuits blanches, des migraines, des nervousses brékdones comme on dit de nos jours.
la scène de la cuisine:
Maître Folace : Touche pas au grisby, salope !
Paul Volfoni : L'alcool à c't'âge-là !
Monsieur Fernand : Non mais c'est un scandale hein ?
Raoul Volfoni : Nous par contre, on est des adultes, on pourrait peut-être s'en faire un petit ? Hein?
Monsieur Fernand : Ça... le fait est... Maître Folace ?
Maître Folace : Seulement, le tout-venant a été piraté par les mômes. Qu'est ce qu'on fait ? on se risque sur le bizarre ?... Ça va rajeunir personne. (Il sort la bouteille)
Raoul Volfoni : Ben nous voilà sauvés.
Maître Folace : Sauvés... Faut voir !
Jean : Tiens, vous avez sorti le vitriol ?
Paul Volfoni : Pourquoi vous dites ça ?
Maître Folace : Eh !
Paul Volfoni : Il a pourtant un air honnête.
Monsieur Fernand : Sans être franchement malhonnête, au premier abord, comme ça, il… a l'air assez curieux.
Maître Folace : Il date du Mexicain, du temps des grandes heures, seulement on a dû arrêter la fabrication, y'a des clients qui devenaient aveugles. Alors, ça faisait des histoires !
(ils trinquent puis boivent prudemment)
Raoul Volfoni : Faut r'connaître... c'est du brutal !
Paul Volfoni : (les larmes aux yeux) Vous avez raison, il est curieux, hein ?
Monsieur Fernand : J'ai connu une Polonaise qu'en prenait au p'tit déjeuner. Faut quand même admettre : c'est plutôt une boisson d'homme… (il tousse)
Raoul Volfoni : Tu sais pas ce qu'il me rappelle ? C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de Bien Hoa, pas tellement loin de Saïgon. "Les volets rouges"... et la taulière, une blonde comac... Comment qu'elle s'appelait, nom de Dieu ?
Monsieur Fernand : Lulu la Nantaise.
Raoul Volfoni : T'as connu ?
(Monsieur Fernand lève les yeux au ciel)
Paul Volfoni : J'lui trouve un goût de pomme.
Maître Folace : Y'en a.
Raoul Volfoni : Eh bien c'est devant chez elle que Lucien "le cheval" s'est fait dessouder.
Monsieur Fernand : Et par qui ? Hein?
Raoul Volfoni : Ben v'la que j'ai plus ma tête.
Monsieur Fernand : Par Teddy de Montréal, un fondu qui travaillait qu'à la dynamite.
Raoul Volfoni : Toute une époque !
le cave se rebiffe
"- Entre nous, Dabe, une supposition... Hein, je dis bien une supposition, que j'ai un graveur, du papier, et que j'imprime pour un million de biftons. En admettant, toujours une supposition, qu'on soit cinq sur l'affaire, ça rapporterait, net, combien à chacun ?
- Vingt ans de placard. Entre truands, les bénéfices ça se partage, la réclusion, ça s’additionne."
Pauline : À quoi je le reconnaitrais ?
Le Dabe : Un beau brun, avec des petites bacchantes, grand, l'air con !
Pauline : Ça court les rues, les grands cons !
Le Dabe : Ouais ! Mais celui-là c'est un gabarit exceptionnel ! Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon ! Il serait à Sèvres !
Éric Masson : C'est marrant que vous m'ayez reconnu tout de suite !
Pauline : On m'avait fait un portrait parlé ! Je ne pouvais pas me tromper.
100 000 dollards au soleil
Tu sais quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent.
- Mais j'rêve pas, c'est l'équipe de fer. Tiens, je disais justement à Saïd: C'pauvre plouc avec les mauvais yeux qu'il a maintenant va bientôt falloir mettre des filets au bord de la route, pour pas qu'il aille se foutre dans le ravin. Et bien bravo jeunes gens !
- T'as une barre de remorquage ?
- J'ai tout ce qu'il faut, toujours. Quand tu roules devant moi j'emporte même un moteur de rechange. T'arriveras plus à me surprendre. Enfin ce coup-là on n'aura pas à creuser, c'est déjà ça. J'aime mieux qu'on t'opère en surface. Parce que, parti comme t'étais l'autre coup, en améliorant un peu, fallait amener les... les spéléologues.
Veinard, tu vas connaître ce que c'est qu'une famille. Parce que chez le père Casta, y a pas de chauffeur, y a pas de patron. Y a une grande famille. Chez nous, jamais d'histoires, jamais de grèves. Les syndicats, connaît pas. Quand un chauffeur veut un congé ou de l'augmentation, il vient me trouver, je l'écoute et je le vire. Avec les mirontons que j'emploie, si on tolère les caprices, on tient pas 8 jours, et y a 25 ans que je suis là. Tu vois ce que je veux dire ?
Alors écoute-moi bien Rocco, voilà ce que je te propose : tu m'attends à Salem et on discute. On se fout sur la gueule ou on se met d'accord, mais dans les deux cas on économise du temps et de la fatigue.
les vieux de la vieille
« Dans la vie, il faut toujours se fier aux apparences. Quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canard, c’est un canard. C’est vrai aussi pour les petits merdeux. »
Bein voyons... Y sont bien mieux là qu'au bistrot. Y prennent l'air. Si j'te disais, mon Baptiste, qu'l'année dernière, rien qu'en comptant 2 avant-centres, 2 inters, pis l'gardien d'but qu'y z'appellent çà et bien y z'ont eut 1 tibia, 1 rotule de cassée, puis une fluxion d' poitrine... Tu n'vas pas m'dire qu'on avait ces rendements-là avec l'picon-citron.
Jean-Marie : Les fêtes aux escargots, j'en n'ai raté qu'cinq dans ma vie: les années 14, 15, 16, 17, 18. Quand c'était qu'c'est qu'j'étais aux Dardanelles, et pis qu'aux Dardanelles y'avait point d'escargots. J'suis allé plus loin qu'Verdun et la Somme, moi. J'ai pas fait une guerre d'fainéant.
Baptiste : Qui a fait une guerre d'fainéant ?
Blaise : T'oserais insulter ceux qui ont péri sous les obus. Pendant qu'd'autres faisaient danser les moukères ? Fi’ d'garce !
Jean-Marie : Cré vin dieu. Vous n'allez tout de même pas comparer vos bains de boue à mes turqueries...
Le conducteur de car : Et bien, méfiez-vous. Parce que si j'vous revois, moi, j'vous écrase. Et puis, j'n'ai pas d' temps à perdre: il faut que j'aille jusqu'à Aizenay.
Baptiste : Si vous y aller aussi vite que j'vous emmerde, pour une fois, vous serez en avance sur l' horaire.
Jean-Marie : Dites donc: vous n'avez point le droit de r'fuser d'servir. Moi, j'ai fait 10 kms sans boire. D'abord, c'est une question d'humanité.
Le patron du bistrot : Foutez-moi le camp !
Jean-Marie : Bon, bein… J'vous préviens: j'vais porter plainte à la croix-rouge.
Un joueur : Bon, alors, les gars, si on n'trouve rien dans l'jardin, y'a qu'aller fouiller dans le bric-à-brac.
Jean-Marie : Le premier qui s'aventure dans l'entrepôt ou dans les coursives, je l'tire comme un lapin. J'ai un coup de 7 à droite, un coup de 5 à gauche. J'vais en faire un doublé d'connards.
Baptiste : Mollis pas, Jean- Marie: t'as la loi pour toi.
A vous les Amis !
@+ dédé